Ford a voulu marquer sa Mustang Mk5 au fer rouge en faisant revivre un nom qui n'avait plus sa valeur depuis 1969.
Quarante-et-un ans après, Ford signe et recolle un badge et le logo mythique sur la carrosserie de sa descendante.
L'essentiel du BOSS se révèle dans son moteur, 440cv et 380 livres de couple, des cams revues et corrigés, un différentiel à glissement limité avec des plaques en carbone et des suspensions personnalisables. De plus, une gestion électronique complète et une direction assistée électroniquement se chargera d'assurer le meilleur rendement sur piste.
L'échappement libre fait vibrer un V8 rocailleux, travaillé pour assurer la meilleure des mélodies.
Pour les pilotes forcenés, ces options sont désactivables, car un muscle car ne se savoure que quand l'arrière se décroche en sortie de virage et que le tête-à-queue se fait sentir.
Les pneus en 285/35ZR-19 assurent un aggripage très fort à la route permettant d'embarquer les virages comme un TGV sur les rails.
Tout ceci dans un confort assuré par Recaro.
Quant à la variante Laguna Seca, elle procure les mêmes sensations, la banquette arrière en moins, un gain de poids qui vaut ce qu'il vaut.
Car il est clair, que le BOSS n'a lieux d'être que sur circuit, ou plus précisemment sur le Laguna Seca. Ford a créé le BOSS 302 moderne et le désigne comme la meilleure Mustang jamais sortie d'usine, chose vraie vu que maintenant on peut avoir envie de vivre et titiller cet engin à 200 km/h, alors qu'en 1969, il fallait savoir piloté et prendre le risque de se tuer. Enfin, si Ford a franchi le cap du 302, en fera-t-il autant avec le plus gros monstre jamais produit de sa firme... je parle évidemment du 429...
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